Elle se fonde sur la théorie et les travaux réalisés par l'équipe de Julian de Ajuriaguerra, neuropsychiatre spécialiste de la psychiatrie de l’enfant.

Il a conçu une échelle qui permet aux professionnels d'établir un diagnostic de dysgraphie.

La dysgraphie est un terme désignant des difficultés à accomplir des gestes graphiques. Ces troubles surviennent indépendamment des capacités à lire et ne sont pas liés à un trouble psychologique, neurologique ni à un handicap.

D'autres spécialistes du langage écrit se sont intéréssés à ces travaux sur les troubles de l'écriture et ont conçu  la méthode que j'utilise  : aux antipodes de la calligraphie, il s'agit d'intervenir sur la position d'écriture, la tenue de l'outil scripteur (stylo, crayon ...) , le répérage dans la feuille et dans le lignage et surtout de simplifier et fluidifier  le geste d'écriture. Parfois, il suffit d'ntervenir sur les deux premiers items pour que l'écriture s'améliore d'elle-même.

Quant à l'entraînement quotidien incontournable dans cette méthode, il ne consiste pas, comme on pourrait le penser, en l'enchaînement de lignes d'écriture mais à une automatisation de la bonne position, la bonne tenue de crayon et du bon geste par de petits exercices appropriés et personnalisés.

Réconciliés avec l'écriture manuelle, on voit souvent des enfants ou adolescents briser ainsi une spirale de l'échec, reprendre confiance en eux et améliorer sensiblement leurs résultats scolaires. Chez les étudiants et les jeunes adultes, on note un net  soulagement lorqu'ils voient enfin se résoudre un  problème qui empoisonnait leurs études ou leur vie professionnelle. Ces derniers expriment souvent le regret de ne pas avoir entamé la démarche plus tôt.

2. Les outils

Ils ont été mis au point par les rééducatrices formatrices de l'association 5E  (par laquelle j'ai été formée),